Niños de la guerra en Francia - Lost Children in France

Asturian cultural identity, Spanish nationality, & return to Asturias: legal, social, & personal aspects.<br>
Identidad cultural asturiana, nacionalidad española, y regreso a Asturias: cuestiones legales, sociales, y personales.

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Bob
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Niños de la guerra en Francia - Lost Children in France

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Niños de la Guerra en Francia
Courtesy of Brigite Piedfert

The following documents provide information about an orphanagae, Orfenilat Francisco Ferrer in France, where Spanish children were harbored during the civil war.


__________________________________________________.

Fernando Alvarado Vicente, 17 ans
Père : Fernando Alvarado
Mère : Vicente
Adresse : Laboratorio de Automática Palacio de la Industría en el Hipódromo Madrid ; ce laboratoire est cité dans Comunicación, historia y sociedad, homenaje a Alfonso Barojos de Manuel Castillo Martos)

Luis Aller Vázquez, 10 ans (réclamé)
Ramón Aller Vázquez, 8 ans (réclamé) (existe una persona con el mismo nombre en Facebook pero no logré contactos con él ni con su famila)
Père : Luis Aller
Mère : Juana Vázquez
Adresse : Jarricobaso, 8 Algorta Vizcaya
originaires de Getxo selon le site Euskalmemoria (site qui répertorie les enfants évacués) http://www.euskalmemoria.eus/es/db/erbe ... ak?page=95

Vicente Bocos Gutiérrez, 13 ans (réclamé)
Père : Vicente Bocos
Mère : Juliana Gutiérrez
Adresse : Porvenir, 8 Baracaldo Vizcaya http://www.euskalmemoria.eus/es/db/erbe ... ak?page=95
(on trouve Herencia Yacente de Don Vicente Bocos Gutierrez dans Registro mercantil de Bilbao)

Bueno De La Vieja Mariano, 15 ans
Père : Mariano Bueno
Mère : Cándida De La Vieja
Adresse : Portazgo, Carretera de Valencia, 105 Puente Vallecas, Madrid

Cuéllar Lanzagorta Antonio 12 ans
Père : Cuéllar Antonio
Mère : Guadalupe Lanzagorta
Adresse : Casa Junqueras, por Cardedeu, Barcelone
apparaît n° 3485 sur le Memorial víctimas de la guerra y posguerra civil Cementerio de Torrero, fusillé le 8 novembre 1944, à l'âge de 17 ans (autre info non confirmée : prison de Huescaurrero, domicile : calle Fita, 14 Zaragoza www.liberadosdelolvido.org)


José Castro Escanciano, 13 ans
Père : José Castro
Mère : Décédée
Adresse : Federico Balart, 6 Madrid

Francisco Escorial Hernández, 13 ans
Père : Juan Escorial
Mère : Elena Hernández
Adresse : Espíritu Santo, 20 Madrid

Elosegui Butron, Antonio, 13 ans
Elosegui Butron, Santos, 11ans
Elosegui Butron, Francisco, 9 ans
Elosegui Butron, Joseba, 7 ans
Père : Elosegui Santos
Mère : Butron Nieves
Adresse : Refuge espagnol, Cours de la Sous-Préfecture à Gien - Loiret

Corsino Fernández García, 9 ans
Père : Fernendez Manuel (mal orthographié)
Mère : García Carmen (Suarez n'apparaît pas)
Adresse : né à Piñares, Asturias


Alberto Delgado Hernández, 10 ans
Père : Carlos Hernández
Mère : Encarnación Delgado
Adresse : Calvo Sotelo, 8 Santurce Vizcaya

Juan Lois Martínez, 13 ans
Père : Antonio Lois
Mère : Mercedes Martínez
Adresse : Estafeta de Correos Motilla del Palomar Cuenca


Carmelo López Sierra, 14 ans
Père : Francisco López
Mère : Ana Sierra
Adresse : Guel y Ferre, 47 Badalona (Barcelona)



Fernando Mejías Corral, 13 ans
Leoncio Mejías Corral, 11 ans
Père : Manuel Mejías
Mère : Ramona Corral
Adresse : Jorge Juan, 88 Madrid

Juan Manjón Collado 15 ans
Père : Adolfo Manjón
Mère : Luisa Collado
Adresse : Camino Ubeda, 44 Villanueva del Arzobispo Jaén

Juan Martín Maroto, 16 ans
Père : décédé
Mère : décédée
Adresse : de sa tante : Petra Martín Calle del Angel, 13 Madrid

Carlos Martín Rodríguez , 9 ans (réclamé par son père par lettre sans visa)
Père : Lucio Martín
Mère : Delfina Rodríguez
Adresse : Bustamante 14, Madrid


Floreal Sánchez Gónzalez, 7 ans
Père : Jesus Sánchez
Mère : Francisca Gónzalez
Adresse : Calle Lopez de la Vega, 27 pral 1 Pueblo Nuevo Barcelona

Saiz Quiroga Manolo, 14 ans
Père : Félix Saiz
Mère : Maria Quiroga
Adresse : iparraguirre, 22 2° C Pasajes Ancho Guipuzcoa

Gilberto Sáez Virumbrales, 14 ans
José Luis Sáez Virumbrales, 8 ans
Père : Gilberto Sáez , décédé
Mère : Maria Virumbrales, 14 ans
Adresse : refuge en Garnie par Castelnau Montratier (Lot)
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Bob
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Orfenilat Franciso Ferrer en français

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L’ORPHELINAT FRANCISCO FERRER DU HAVRE
Qui se souvient aujourd’hui encore au Havre de l’orphelinat Francisco Ferrer de la rue Félix Faure ? En se promenant dans cette longue rue des hauteurs du port normand, il est surprenant de penser qu’au numéro 75 de cette rue, il y eut pendant quelques années une maison particulière, malheureusement disparue de nos jours, qui accueillit et hébergea jusqu’à trente-neuf enfants, réfugiés espagnols âgés de 2 à 17 ans, fuyant dans un premier temps les bombardements qui ravageaient Guernica et le Pays Basque, puis l’offensive rebelle contre la Catalogne. « Enfants arrachés » à leur patrie, selon la fallacieuse formule du dictateur Francisco Franco, qui se garda bien de mentionner le traitement réservé aux femmes et aux enfants de « rouges » : femmes grotesquement tondues, enfants injustement humiliés, sans compter les vexations de tous ordres.
Il semblerait bien que le personnel de cette maison d’accueil fit le choix d’empêcher à tout prix le rapatriement de ces enfants en Espagne. Marie-Paule Dhaille-Hervieu nous informe dans son livre Communistes au Havre : histoire sociale, culturelle et politique, 1922-1983, que déjà en août 1936, de modestes habitants du Havre, originaires en grande part du quartier dit des Neiges, s’étaient portés volontaires pour aller défendre la Seconde République espagnole. Certains d’entre eux, Daniel Trueba, Roger Laurens, San José, trouvèrent la mort là-bas dès septembre de cette même année. À la suite de la création des Brigades Internationales, d’autres Normands suivirent, s’enrôlant à leur tour dans la 13ème Brigade, la Brigade Dombrowski vraisemblablement pour y constituer le Bataillon Vuillemin.
Il convient ici de saluer également l’initiative de ces quelques habitants de la cité normande, membres du personnel de l’orphelinat Francisco Ferrer. Les archives rouennaises conservent encore des traces de ces personnes impliquées dans l’accueil des enfants espagnols : Maurice Ristembuhler en fut le fondateur et le parrain, comme le firent tant d’autres normands, de Manuel, un adolescent de 15 ans. Il fut soutenu par Jean Equilbecq, vice-président du comité Ferrer et directeur de l’orphelinat, et par Frédéric Lecomte, intendant, tous deux libres penseurs secondés par M.Vautier, sous-directeur, lui-même assisté, nous précise l’auteur du blog Havrais Dire, par Mme Krugell.
Le choix même du nom, Francisco Ferrer, le dit clairement : la volonté de cette petite enclave était d’inculquer des principes démocratiques et laïques à leurs pensionnaires et on peut supposer que, grâce à l’aide de trois adultes espagnols également accueillis par cet établissement havrais, le personnel essaya de respecter les orientations chères au célèbre pédagogue fusillé en 1909 : absence de compétition, refus des punitions, respect du rythme des enfants, et bien entendu, pas question de religion.
La majorité des enfants provenait de Castille, de Catalogne et du Pays Basque. Certains d’entre eux furent réclamés par leur famille, mais la principale raison mise en avant pour les soustraire à la tyrannie franquiste fut précisément qu’ils étaient orphelins. Malgré les 20000 francs reçus au moment de la création de l’orphelinat - argent reçu en grande partie grâce aux dons de militants CGT - les moyens financiers manquaient cruellement, ce qui incitera le directeur à accueillir une petite fille, Lucía Tuero, en s’engageant personnellement à subvenir à ses besoins sur ses propres deniers, afin qu’elle puisse rester en France coûte que coûte. Il convient également de mentionner le travail effectué par l’institutrice Ascensión Andrés, laquelle finit ensuite par rejoindre des parents résidant à Saint-Cyr-sur-Loire. Elle était assistée par deux autres Espagnols, Antonio Cuéllar, originaire de Bilbao, et Dolores Petite, native de Pedrosa del Rey et cuisinière de l’orphelinat. Certains enfants, comme les frères Gómez par exemple, conçurent et rédigèrent même un journal au prix modique d’un franc, lequel fut saisi par la police française en novembre 1937 au motif de ses opinions politiques.
Il semble bien qu’à la fermeture de l’orphelinat en septembre 1939, à la suite de la déclaration de guerre de la France à l’Allemagne, on ne sut plus rien de l’expérience pédagogique de l’orphelinat Francisco Ferrer du Havre. Au fil des ans, il ne reste plus aux archives de Rouen que l’émouvante liste des enfants réfugiés, finalement rapatriés en Espagne après la fermeture de l’établissement par manque de ressources. J’ai plaisir à imaginer que peut-être au moment de leur retour dans leur pays, ces enfants emportèrent avec eux un souvenir amène de cette brève parenthèse normande.
Brigite Piedfert (Traduction de l’article El orfanato Francisco Ferrer prévu pour le numéro d’été 2015 de la revue madrilène Política)
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Orfenilat Francisco Ferrer en castellano

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¿Quién se acuerda hoy en dìa en Le Havre del orfanato Francisco Ferrer situado en la calle Félix Faure? Paseando por esta larga calle en lo alto del puerto normando, resulta algo sorprendente pensar que en el número 75 de la susodicha calle hubo durante unos pocos años, en realidad desde principios de junio de 1937 hasta septiembre de 1939, una casa particular, desafortunadamente desaparecida, que acogió y albergó a hasta treinta y nueve niños españoles refugiados, de entre 2 y 17 años, huyendo primero de los bombardeos que asolaron Guernica y el Pais Vasco, y luego de la ofensiva rebelde contra Cataluña. “Niños arrancados” a su patria, según la falaz fórmula del dictador Franco, quien se olvidó de mencionar cuál era el tratamiento reservado a las mujeres y a los hijos de “rojos” : mujeres grotescamente rapadas, niños injustamente humillados y vejaciones por todo lo alto.

Marie-Paule Dhaille-Hervieu nos advierte en su libro “Communistes au Havre : histoire sociale, culturelle et politique, 1922-1983, Presses universitaires de Rouen et du Havre”, que ya en agosto del 36, unos modestos habitantes de Le Havre, procedentes en su mayoría del barrio llamado “des Neiges”, habían querido manifestar su solidaridad con la Segunda República española declarándose voluntarios para salir en defensa de ella. Allí en España, algunos de ellos, Daniel Trueba, Roger Laurens, San José, dejaron la vida en septiembre del mismo año. A raíz de la creación de las Brigadas Internacionales, los siguieron otros normandos, alistados a su vez en la Brigada XIII, llamada la Brigada Dombrowski para constituir el Batallón Vuillemin.

Conviene saludar aquí la iniciativa del personal del centro de acogida Francisco Ferrer, constituido por unos habitantes de la ciudad normanda, cuya voluntad fue impedir a todo coste la repatriación a España de aquellos niños refugiados allí. Los archivos de Rouen todavía conservan huellas de aquellas personas involucradas en el acogimiento de los niños españoles : Maurice Ristembuhler fue el fundador y apadrinó como tantos otros a Manuel, un chico de 15 años, lo apoyaron Jean Equilbecq, vicepresidente del comité Ferrer y director del orfanato, Frédéric Lecomte, tesorero, ambos librepensadores, secundados por el señor Vautier, subdirector, y nos aclara el autor del blog Havrais Dire, por la señora Krugell.

La propia elección del nombre, Francisco Ferrer, lo dice claramente: la voluntad de los pedágogos de aquel pequeño enclave era inculcar principios democráticos y laícos a los pensionistas y se puede suponer que, con la ayuda de los tres adultos españoles también refugiados en aquel establecimiento de Le Havre, se intentó respetar las orientaciones queridas por el ilustre docente fusilado en 1909 : la ausencia de competitividad, el rechazo a los castigos, el respeto al ritmo de cada niño, y por supuesto, nada de religión.

La mayoría de los niños procedían del País Vasco, de Castilla y Cataluña. Unos de ellos fueron reclamados por su familia pero el principal motivo alegado para sustraerlos a la tiranía franquista era precisamente afirmar que eran huérfanos. Los ingresos faltaban cruelmente, a pesar de los 20000 francos franceses dados en el momento de la creación del orfanato, dinero recibido en gran parte por donativos de militantes de la CGT, lo que incita al propio director a acoger a una niña, Lucía Tuero, incluso con sus propios fondos si es necesario con tal de que pueda quedarse en Francia. Es de mencionar también la labor efectuada por la maestra Ascensión Andrés, la cual se reunió luego con familiares en la ciudad de Saint-Cyr-sur-Loire en el departamento francés de Indre-et-Loire, la cual fue apoyada por dos españoles más, Antonio Cuéllar, bilbaíno, y Dolores Petite, oriunda de Pedrosa del Rey, cocinera del orfanato. Unos niños, entre ellos los hermanos Gómez, incluso concibieron y redactaron un periódico al precio de un franco francés, el cual fue incautado por la policía francesa en noviembre de 1937 por sus opiniones políticas.

Parece que cuando se cerró el orfanato en septiembre de 1939, por la declaración de guerra de Francia a Alemania, no se supo más de la experiencia pedagógica del orfanato Francisco Ferrer de Le Havre. Con el paso de los años, solo queda en los archivos de Rouen la conmovedora lista conservada de los niños refugiados allí y por fin repatriados a España tras el cierre del establecimiento por falta de recursos. Me agrada pensar que al regresar a su país, llevaron consigo un grato recuerdo de este breve paréntesis normando.

Brigite Piedfert
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Orfenilat Francisco Ferrer in English

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Translated by Bob

Who today remembers the day in Le Havre at the orphanage Francisco Ferrer, located in Félix Faure Street? Strolling through this long street at the top of the Norman port, it is somewhat surprising to think that at number 75 there was for a few years, from the beginning of June 1937 until September 1939, a private house, unfortunately now disappeared, that welcomed and housed up to thirty-nine Spanish children refugees between the ages of 2 and 17, fleeing first of the bombing that ravaged Guernica and the Basque Country, and then the rebel offensive against Catalonia. These "children uprooted" from their homeland, if we believe the lies of the dictator Franco, who forgot to mention the treatment of women and children of the "reds" : women grotesquely shorn of their hair and children unfairly humiliated and harassment by those in power.

Marie-Paule Dhaille-Hervieu warns us in his book "Communistes au Havre: histoire sociale, culturelle et politique, 1922-1983, Presses universitaires de Rouen et du Havre," when as early as August 36, ta few inhabitants of Le Havre, mostly from district called "des neiges," had wanted to demonstrate their solidarity with the Second Spanish Republic announced their willingness to leave as volunteers for its defense. There in Spain, some of them, Daniel Trueba, Roger Laurens, San Jose, lost their lives in September of the same year. Following the creation of the International Brigades, other Normans followed, enlisting in Brigade XIII, call the Brigade Dombrowski to make up the Battalion Vuillemin.

Here we should note the initiative of the staff of the reception center Francisco Ferrer, made up of inhabitants of the Norman town, whose wanted to prevent at all costs the return to Spain of the refugee children. The archives of Rouen still preserve traces of those involved in the foster care of children in Spain: Maurice Ristembuhler was the founder and sponsored (as did so many others) Manuel, a 15 year-old boys, helped by Jean Equilbecq, vice president of the Committee Ferrer and director of the orphanage, Frédéric Lecomte, treasurer, both freethinkers, abetted by the Lord Vautier, deputy director, and, as we are told by the author of the blog Havrais Dire, by Mrs. Krugell.

The choice of the name, Francisco Ferrer, clearly speaks to the will of the educators from that small enclave to instill democratic and lay principles to the boarders, and it can be assumed that with the help of the three adults Spaniards who were also refugees in Le Havre, they intended to respect the guidelines beloved by this teacher, who was shot in 1909: the absence of competitiveness, the rejection of the punishment, the respect of the rhythm of each child, and of course, nothing of religion.

Most of the children came from the Basque Country, Castilla and Catalonia. Some of them were reclaimed by their families but the main reason given for their removal from the tyranny of Franco was that they said they were orphans. The income fell cruelly, despite the 20000 French francs donated at the creation of the orphanage, money was received mostly by donations from militants in the CGT, which moved the director himself to shelter a girl named, Lucia Tuero, even with his own funds if was needed to allow her to stay in France. The work carried out by the teacher Ascension Andrés is also worthy of note, who later reunited with relatives in the town of Saint-Cyr-sur-Loire in the French department of Indre-et-Loire, who was helped by two other Spaniards, Antonio Cuéllar, Bilbao, and Dolores Petite, a native of Pedrosa del Rey, who was the cook for the orphanage. Some children, among them the brothers Gómez, even conceived and drafted a newspaper which sold for one a French franc, and which was seized by the French police in November 1937 for his political opinions.

The orphanage seems to have closed September 1939, with France’s declaration of war on Germany, and nothing more is known of the educational experience of the Francisco Ferrer orphanage at Le Havre. With the passage of the years, all that remains in the files of Rouen is the preserved moving lists of refugee children and returned to Spain after the orphanage was closed because Vanessa was no longer there. It pleases me to think that when they returned to their country, they brought with them a pleasant memory of this brief stay in Normandy.

Brigite Piedfert
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